vu l'article sur Midi Libre :
http://www.midilibre.com/ecov2/article.php?num=1170954786 Visite guidée sur un tarmac flambant neuf
Dans douze jours exactement, l'aéroport Béziers-Vias rendra son tarmac aux liaisons Béziers-Paris et Béziers-Bastia. Suspendues depuis le 29 janvier dernier. Soit le temps de déverser de jour comme de nuit sous les projecteurs, 75 000 tonnes de matériau granulaire et 55 000 tonnes d'enrobés, charriés à raison de 200 rotations quotidiennes à bord de 70 engins, dont sept niveleuses, et une table conçue à l'étranger, capable de couler son bitume sur 15 m de largeur d'un seul tenant.
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Au final de ce chantier gargantuesque qui a mobilisé 150 ouvriers, une piste flambant neuf de 2 000 m de longueur sur 45m de large. Etirée de 200 m à l'est, renforcée en sa partie initiale d'une épaisseur de 25 cm et désormais apte à accueillir des avions de plus de cent places et la manne espérée de nouvelles compagnies dont les "low cost".
Hier, une cinquantaine d'invités, financeurs du projet, acteurs touristiques et économiques, sont montés à bord d'un autobus, histoire de parcourir l'étendue du défi.
« Habituellement, ce genre de chantier prend trois mois. N'oublions pas qu'il a également fallu relever le niveau du terrain côté est grâce aux 55 000 m 3 de remblais exhumés des sept bassins de rétention d'eau créés, pour que les pistes jouissent de la visibilité réglementaire des 3/4 de la piste, a rappelé le guide du jour, Bernard Mattivi, directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie Béziers-Saint-Pons, propriétaire du terrain, maître d'œuvre et d'ouvrage.
Respect des délais et du budget, de quoi satisfaire les partenaires (voir encadré). L'absence du conseil régional dans les rangs des financeurs a été stigmatisée par certains dont Raymond Couderc, président de l'agglomération Béziers-Méditerranée.
«Mardi dernier, la région a confirmé son refus de participer à cette opération, a expliqué raymond couderc. Considérer que nous pourrions être concurrents de l'aéroport de Montpellier est une ineptie, on ne peutêtre que complémentaires ! D'autant que l'aéroport de Montpellier ne pourra construire de nouvelles pistes faute de terrain disponible. Il faudra bien qu'il y ait des plateformes aéroportuaires complémentaires pour dégager un trafic de plus en plus important. »
Lundi, les engins quitteront la piste. Dans la foulée suivront l'agrandissement des pistes et celui du taxi way et du parking... Le tout livré dans les temps évidemment.