Sur le moment, ça a été dur à digérer... Mais c'est vrai aussi que, de par ce fait, nous avons beaucoup moins souffert de la faillite de Swissair. Rien que ça, c'est déjà beaucoup, car les réductions de personnel avaient eu lieu 6 ans auparavant. Par contre, psychologiquement, ça a été un choc pour tout le monde, y compris pour tous les autres professionnels ne travaillant pas pour le groupe Swissair.
Faudrait que j'y pense un peu plus à fond : il est vrai que je garde en tête, lorsqu'on évoque le grounding, l'image du terminal rempli de passagers SR dont les tickets ne vallaient plus rien, les collègues de la concurrence qui se faisaient conspuer, les pilotes retirant les insignes de Swissair pour ne pas se faire agresser. Alors qu'eux-mêmes ne savaient pas s'ils seraient encore employés le lendemain.