Nîmes- ça bouge...

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Entre le Gard et l'Europe du nord, les relations aériennes s'intensifient. Après Londres et Liverpool, Ryanair vient d'ouvrir deux nouvelles liaisons au départ de l'aéroport de Nîmes : l'une vers Easts Midlands-Nottingham (au centre de l'Angleterre), l'autre vers Charleroi (au sud de Bruxelles).




Double bonne nouvelle, donc, pour l'aéroport (Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes, pour en reprendre l'intitulé exact) et pour le syndicat mixte, présidé par Jean-Paul Fournier, qui en a pris les commandes le 1er janvier dernier, la CCI en étant toujours, mais provisoirement, le gestionnaire délégué.

Il y a pourtant un an, on se demandait si le tarmac de Saint-Gilles, privé de la desserte d'Air France vers Paris, n'allait pas devenir un vaste terrain vague. Aujourd'hui, grâce à Ryanair et à la mobilisation des collectivités, il semble tiré d'affaire.

« Avec ces deux nouvelles lignes, a indiqué hier matin, au cours d'une conférence de presse, Matthieu Glasson, directeur commercial pour la France de la compagnie britannique low cost (à bas prix), « ce sont 100 000 passagers de plus que nous allons transporter : 60 000 vers Charleroi, 40 000 vers Easts Midlands selon nos estimations. Dès lors, la fréquentation de l'aéroport devrait atteindre 260 000 passagers cette année, et 300 000 l'an prochain ». Nîmes est loin d'être la seule ville bichonnée par Ryanair, qui a déjà ouvert 12 nouvelles lignes depuis le début de l'année, soit plus qu'en 2005, et envisage de multiplier par deux d'ici 2012 le nombre de ses clients : de 35 à 70 millions !

Du côté du syndicat, une autre bouffée d'oxygène se profile. Jean-Paul Fournier a confirmé ce que nous annoncions dimanche dernier dans La petite semaine. A savoir que Georges Frêche « ne serait pas contre que la Région vienne à nos côtés ». Du coup, a ajouté le président du syndicat et de Nîmes-Métropole, « cela pourrait décider Michel Vauzelle, le président de la région Paca, à nous rejoindre ». Une sorte d'union sacrée inédite, abolissant les clivages politiques, se constituerait ainsi derrière l'aéroport, déjà soutenu, au sein du syndicat, par Nîmes métropole (à hauteur de 700 000 €), le Conseil général (500 000 €), la communauté alésienne (300 000 €), les villes de Nîmes (100 000 €), Saint-Gilles (50 000 €), etc. D'autres EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) pourraient également devenir partenaires avant le 1er janvier 2007, date à laquelle, par délégation de service public, la gestion de l'aéroport sera confiée à un prestataire privé (l'appel d'offres se termine le 20 avril). « Le délégataire aura la possibilité de faire appel à d'autres compagnies low cost, a souligné Jean-Paul Fournier, qui pourraient ouvrir d'autres lignes ». Vers l'Andalousie ou le Maghreb, par exemple, des destinations qui ne figurent pas pour le moment sur le plan de vol de Ryanair...

Edition du 23 Mai 2007 source midilibre


Aéroport : Nîmes s'envole vers l'Espagne, le Maroc et l'Algérie
Rabat, Fez, Marrakech, Tanger, Oujda pour le Maroc ; Alger et Oran pour l'Algérie ; Amsterdam pour les Pays-Bas ; Ibiza, Palma de Majorque et Séville pour l'Espagne : début 2008, l'aéroport de Nîmes va s'enrichir de onze nouvelles destinations et d'une nouvelle compagnie.


Aux côtés des low cost Ryanair, qui dessert depuis longtemps à Nîmes l'Angleterre et la Belgique (Liverpol, Londres, Nottingham et Bruxelles), et Cimber air, la nouvelle venue, qui reliera à l'automne Copenhague une fois par semaine, c'est Eurociel qui organisera ces futurs vols. Fruit d'un partenariat entre Veolia transport, le nouveau délégataire de service public retenu par le syndicat mixte de gestion de l'aéroport, et Euromer, importante agence de voyages montpelliéraine, cette compagnie prévoit d'implanter son siège social à Montpellier. A la clé, « 20 à 30 emplois immédiatement, dont certains à Nîmes, entre le personnel de l'avion et les employés », affirme Fabien Sala, le directeur commercial.

Cette compagnie « régulière » veut offrir « tous les avantages des low cost sans les inconvénients ». Ventes sur internet donc - mais aussi au guichet ou en agence - et « plateau repas dans l'avion », souligne Fabien Sala, par comparaison avec les compagnies à bas coût.

Avec des prix ne dépassant pas 100 € (l'aller), Eurociel s'appuiera sur un seul appareil, un Boeing de 180 places. Partant du principe que plus un avion vole, moins il revient cher, la compagnie a choisi des destinations proches, de manière à amortir ses coûts. Avec un ou deux vols hebdomadaires directs selon les villes desservies.

Depuis l'arrivée de Ryanair, les destinations étaient taillées sur mesure pour les Anglo-saxons et ressortissants du Benelux venus faire tourisme et affaires dans la région. En revanche, peu nombreux étaient les autochtones à embarquer pour ces nordiques contrées. Ces vols vont drainer de nouveaux flux qui ne devaient plus être unilatéraux. A ce titre, le premier vol d'Eurociel devrait être « symbolique » puisqu'il doit rallier Séville, en mars 2008. Ce n'est pas un hasard si la compagnie a choisi la feria de Nîmes pour distribuer, dès demain, les premiers prospectus annonçant la nouvelle.

Et pendant ce temps là il ne se passe rien à Montpellier

j'ai entendu des rumeur comme quoi l'aéroport de GARONS serrait totalement militaire dans les années futurs.....d'ou plus de vols commerciaux , j'y crois pas trop mais tout de méme ....